Accord pétrolier et gazier avec la Guinée équatoriale : l’Assemblée nationale d’accord

L’Assemblée nationale autorise le président de la République à ratifier l’accord bilatéral entre le Cameroun et la Guinée équatoriale pour la coopération dans l’exploitation des champs pétroliers et gaziers transfrontaliers. Le projet de loi y relatif a été défendu, vendredi 30 juin dernier, par le ministre par intérim des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique. Fuh Calistus Gentry a donné les assurances nécessaires aux élus de la Nation concernant certains points de cet accord. Ce dernier a notamment indiqué que toutes les mesures seront prises le moment venu pour limiter l’impact environnemental d’un tel projet et contenir les effets néfastes sur le quotidien des populations riveraines qui verront notamment leurs activités de pêche artisanale être perturbées. 
Lors de cette plénière présidée par le premier vice-président de l’Assemblée nationale, Hilarion Etong, les députés ont souhaité savoir s’il n’était pas possible d’étendre un tel accord à d’autres pays. Notamment le Nigeria. « C’est la nature du gisement -qui couvre le territoire des deux pays- qui a contraint le Cameroun et la Guinée équatoriale à se mettre ensemble pour la réalisation de ce projet », a répondu le membre du gouvernement. Signé le 17 mars dernier à Yaoundé, en marge de la 15e Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), l’accord pose les bases juridiques qui permettront aux deux pays de développer conjointement les champs gaziers et pétroliers situés au niveau de leurs frontières communes. 
Il constitue un pas important dans le sens du développement du champ gazier frontalier de Yoyo au Cameroun et Yolanda en Guinée équatoriale, avec 84% côté camerounais et 16% pour l’autre partie. Avec des investissements attendus ...