Politique de gestion de la faune : les autochtones d’abord

Les membres de la Commission de la production et des échanges de l’Assemblée nationale ont été entretenus hier sur la question, à l’initiative du Réseau des parlementaires pour la gestion durable des écosystèmes forestiers.

« Le moment viendra où vous serez appelés à vous prononcer sur le projet de loi en cours d’élaboration concernant la gestion forestière, puisque la loi actuelle est devenue obsolète ». Par ces propos, l’honorable Jean-Jacques Zam, président national et coordonnateur régional du Réseau des parlementaires pour la gestion durable des écosystèmes forestiers d’Afrique centrale (Repar), interpellait hier ses collègues députés. C’était dans le cadre d’une séance de travail entre les membres de la Commission de la production et des échanges de l’Assemblée nationale et le Repar. La réunion portait sur la mise en place d’un cadre juridique de gestion de la faune qui préserve au mieux les intérêts des peuples autochtones et des communautés locales. Jusqu’ici en effet, la gestion de la faune sauvage est encadrée au Cameroun par la loi du 20 janvier 1994 et le décret d’application du Premier ministre du 23 août 1995. Si, pendant un temps, cette architecture législative et règlementaire a représenté l’idéal de participation des communautés autochtones dans la gestion forestière, elle a fini par montrer ses limites. 
Le Cameroun a ainsi engagé, depuis 2008, une révision des textes existant. Un travail qui est en train d’être bouclé au niveau du gouvernement. Pour que les députés soient à même de mieux comprendre les enjeux, il leur a été présenté hier le résultat d’une étude conduite par la société civile, notamment l’organisation Green Development Advocates, et des communautés locales. Le document formule cinq propositions pour une meilleure prise en compte des différents acteurs. Il sugg&e...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie