Réhabilitation de la Cicam : deux options au choix

Dans un rapport présenté vendredi dernier par le Bureau de mise à niveau, il ressort que cette opération devrait coûter entre 30,7 et 48,2 milliards de F.

Les machines pourraient bientôt tourner à plein régime à la Cotonnière industrielle du Cameroun (Cicam). Si tous les préalables liées sa réhabilitation sont mis en œuvre. Le Bureau de mise à niveau (BMN) vient d’en indiquer les pistes à travers la publication d’une étude diagnostique commandée par le ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt). Les résultats de cette étude réalisée par un cabinet international ont été présentés vendredi dernier à Douala, en présence du secrétaire général, Ali Oumar. 
En effet, le diagnostic stratégique de 381 pages analyse la performance financière de la Cicam sur les 14 derniers exercices et met en évidence les causes profondes de sa mauvaise santé. Ainsi, d’après le communiqué publié par l’entreprise publique de quatrième catégorie, les difficultés rencontrées sont consécutives, entre autres, à la vétusté de son outil de production. Un fait qui a pour corollaire une sous activité devenue structurelle et un cycle d’exploitation déficitaire. A l’état actuel, note le rapport, l’outil de production n’est utilisé que sur les sites de Garoua (33,7%), Douala (48,91%) et Yaoundé (10,83%). Une sous performance alimentée aussi par l’absence de la matière première, qui induit des coûts cachés évalués à deux milliards de F au titre de la seule année 2020. 
Pour la réhabilitation donc, le rapport émet deux hypothèses. Dans le scénario d’une réhabilitation par l’Etat avec un modèle économique inchangé, le coût de la restructuration reviendrait à 48,26 milliards de F, dont un besoin net en financement de 40,65 milliards de F. Dans l’hypothèse d’une privatisation d’une partie de l’activité de la Cicam, le co&uci...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie