Retour au système de plein-temps à l’école : entre rupture et transition douce

Les chefs d’établissement réfléchissent déjà à l’une ou l’autre option qui sera appliquée à la rentrée, en fonction des réalités et surtout des effectifs à gérer.

La reprise des cours occupe déjà l’esprit des chefs d’établissements. C’est dans ce cadre que certains lycées d’enseignement général prévoient de renouer peu à peu avec le système de plein-temps, trois ans après l’introduction de la mi-temps pour des raisons sanitaires. Une circulaire signée jeudi dernier du délégué régional des Enseignements secondaires pour l’Adamaoua à l’endroit des chefs d’établissements de sa circonscription appelle au retour systématique du régime normal. « Ce n’est pas encore une disposition officielle au sein du ministère, mais c’est à chaque délégué régional ou à chaque chef d’établissement de se réajuster », explique un responsable du Minesec.  
Dans la région du Centre, les chefs d’établissements prennent plutôt des dispositions pour réussir la « transition ». « La mi-temps était pénible pour nous tous. Il fallait aménager de nouvelles salles de classe, répartir des enveloppes horaires de cours équitables entre les enseignants et recruter des enseignants vacataires. Face à la situation épidémiologique actuelle, nous allons nous réajuster au fur et à mesure pour renouer avec le système habituel », confie un proviseur. D’ailleurs, certains établissements n’ont pas attendu une notification de la tutelle pour dispenser les cours de 7h30 à 15h30. C’est le cas des collèges d’enseignement privé catholique où le système de mi-temps n’a jamais été implémenté du fait de leurs effectifs. Certains responsables du secteur public ont quant à eux pris le taureau par les cornes en jumelant de nouveau les classes, question d’assurer la couverture maximale des programmes, afin d’améliorer significativement les résultats aux examens ...

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