Entrave à la circulation sous régionale : les mauvaises pratiques indexées

Le sujet a été abordé au cours d’un atelier organisé hier à Yaoundé, par l’Observatoire national au terme des enquêtes menées sur les corridors de la sous-région.

Présenter les résultats et activités de l'Observatoire national des pratiques anormales sur les principaux corridors d’Afrique Centrale (OPA-AC) et examiner les conditions pour la rédaction d’une convention entre le Cameroun et le Gabon relative à la libre circulation des camions de marchandises entre Yaoundé et Libreville au Gabon. Tels sont les objectifs majeurs qui de l'atelier de l'Observatoire national des pratiques anormales sur les principaux corridors d’Afrique centrale (OPA-AC) qui s'est tenu hier à Yaoundé. C’était en présence des représentants des ministères en charge de l'Economie, des Transports, entre autres.
En effet, les études en question ont été menées sur les corridors pilotes à savoir, Douala-Bangui (1.431 km) et Douala–N'Djamena (1.844 km en liaison directe via Nguéli, 1.934 km liaison par Koutere) et le corridor non encore conventionnel Yaoundé-Libreville (790 km). Au terme de ces études, l’OPA-AC a identifié comme insuffisances : la multiplication des contrôles de police, de gendarmerie et des Douanes, les longues attentes aux passages de frontières et les paiements illicites aux postes de contrôle. On retrouve aussi la mauvaise situation des services de transport et la non-application exhaustive des conventions bilatérales de transit. En outre, les coûts de transport le long des corridors reliant les pays de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (Cemac), ont la réputation d’être les plus élevés du monde. Toute chose qui, selon Edith Strafort Pedie, conseiller technique nº4 au minist&e...

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