Centre international de référence Chantal Biya : combat contre les résistances aux antirétroviraux

La présence du Covid-19 au Cameroun n’a pas été sans danger pour les personnes vivant avec le VIH/sida. Celles qui ont déserté les hôpitaux ou abandonné leurs médicaments en période de pandémie résistent à présent au traitement antirétroviral. Ce qui complique leur prise en charge. Pour sauver ces patients, le Centre international de référence Chantal Biya pour la recherche sur la prévention et la prise en charge du VIH/sida (CIRCB) a organisé un atelier international. Précisément sur « La prise en charge du VIH en contexte post-Covid-19 et à l’ère de la Couverture santé universelle au Cameroun. »
Le Pr. Alexis Ndjolo, directeur général du CIRCB souligne qu’avec la longévité croissante des personnes vivant avec le VIH, le problème n’est plus le diagnostic, encore moins la prise en charge clinique de ces patients. C’est le développement des résistances qui fait problème aujourd’hui. « Il était ainsi important que les cliniciens et les médecins de santé publique se réunissent pour qu’on s’entende sur la manière de prendre en charge et maîtriser les cas de résistances dans notre pays », précise-t-il.
Aussi, pendant toute la journée de vendredi, les prescripteurs des dix régions, les experts du Comité national de lutte contre le sida et ceux de la lutte contre le Covid-19, entre autres ont-ils échangé leurs points de vue et savoir-faire. Ceci en présence du président du Conseil scientifique du CIRCB, le Pr. Carlo-Federico Perno. L’Italien relèvera à l’occasion que le Covid-19 a altéré le traitement de nombreux patients dans le monde, pas seulement au Cameroun. Des échecs thérapeutiques ont été notés à cause de la mauvaise prise des médicaments. « Tous les personnels de sant&eacut...