Couverture santé universelle : la société civile s’implique

Plusieurs responsables d’Organisations de la société civile étaient réunis vendredi dernier à Yaoundé, dans le cadre d’une conférence de presse sur la mise en œuvre de la Couverture santé universelle (CSU). Cette rencontre intervient à la suite des travaux de l’atelier de pré-validation du Plan national de la Société civile sur la CSU et de préparation à la participation du Cameroun à la réunion de haut niveau des Nations unies sur ce mécanisme. Pour les différentes parties prenantes, il faut faire tourner le moteur et émettre plusieurs idées positives, en vue de faciliter l’accès des populations à ce mécanisme. Alors que la phase 1 prévue pour trois ans est considérée comme une phase pilote, ces organisations veulent inciter les populations à s’enrôler pour qu’il n’y ait pas de goulot d’étranglement dans la mise en œuvre du projet. « Avec la loi, on est sûr que la Couverture santé universelle ne va pas se limiter à la phase 1. On sera rassuré que les Camerounais continueront à bénéficier de soins gratuits », a déclaré le directeur exécutif d’Impact santé Afrique, Olivia Ndou.
A travers un état des lieux de la mise en œuvre de la CSU, il a été relevé quelques difficultés sur le terrain. Notamment, le faible taux d’enrôlement des populations. Ce qui peut constituer un frein à la pérennisation du projet. A en croire Odette Etame, présidente de « No Limit For Women Projects », le taux d’enrôlement est un peu faible par rapport au...