Etudes au Canada : les opportunités qui viennent de Toronto

Le Pr. Alexie Tcheuyap occupe les fonctions de vice-recteur associé, Vice-Provost en charge des affaires estudiantines internationales à l’Université de Toronto au Canada. Le Camerounais est en charge des affaires estudiantines internationales depuis deux ans dans cette prestigieuse université. A côté de cela, le professeur titulaire au département d’études françaises et postcoloniale de cette université est élu membre de la prestigieuse Société royale du Canada depuis 2021. En court séjour au Cameroun, le Pr. Alexie Tcheuyap a partagé avec CT ses nouvelles missions et les opportunités qui pourraient en découler pour les jeunes Camerounais.

 

Professeur, vous avez été élu membre de la Société royale du Canada il y a deux ans. Qu’est-ce que cela représente pour vous ?
Être membre de la Société royale du Canada, c’est le titre le plus prestigieux dont puisse rêver tout professeur d’université au Canada. C’est un organisme où siègent les meilleurs chercheurs de diverses disciplines universitaires et de la création artistique. On y est élu par ses pairs suivant des protocoles très serrés. Les candidatures sont proposées par les membres élus qui peuvent attester du rayonnement international des personnes qu’ils présentent dans diverses académies de la Société royale. C’est un processus assez long. Cela reste un honneur et un privilège sans pareil pour moi, mes mentors, ma famille et mon pays d’origine, le Cameroun, que je siège dans cette prestigieuse société.

Vous occupez les fonctions de vice-recteur, Vice-Provost en charge des affaires estudiantines internationales de l’Université de Toronto. En quoi consistent vos missions ?
Je m’occupe entre autres de la mobilité des étudiants, de la négociation et de la consolidation des partenariats académiques avec les universités dans le monde. Je m’assure que les étudiants que nous accueillons auront les meilleures expériences possibles au Canada et veille également à ce que tous nos étudiants aient suffisamment d’opportunités d’échange, de stages professionnels et d’autres types d’expérience à l’étranger. Nous avons une population de près de 95 000 étudiants et dans notre nouveau plan stratégique, nous mettrons tout en œuvre pour qu’en 2027, 40% d’entre eux aient une expérience internationale. La pandémie a sensiblement diminué la mobilité de nos étudiants et nous devrons atteindre, puis dépasser les 27% qui participaient à divers programmes dont la durée peut aller jusqu’à une année académique.

Existe-t-il des partenariats dans ce sens avec les universités camerounaises ?
Je fais partie du vice-rectorat en charge de l’international. De ce point de vue, le Cameroun, comme de nombreux autres pays, n’est pas spécialement présent pour toutes sortes de raisons. Notre nouveau plan stratégique d’internationalisation 2022-2027 marque clairement une volonté de nous ouvrir vers d’autres partenaires potentiels. J’espère que d’ici peu, nous aurons des collaborations affirmées, mais surtout fructueuses avec les universités camerounaises. Quand j’ai été nommé à ce poste, je n’avais pas pour mandat de négocier avec des universités précises. Vu notre taille et notre rang dans le monde, nous recevons énormément de sollicitations. Si nous avons des relations très anciennes avec certaines universités, nous en développons également de nouvelles avec d’autres. De ce point de vue, en fonction des intérêts réciproques à identifier, il est envisageable que quelques partenaires camerounais que j’ai visités puissent, sur le court, moyen et long terme, engager des initiatives d’intérêt réciproques. Il y en a même pour lesquelles il n&rsq...

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