Institut des Relations internationales du Cameroun : un Master sur le « Nnom ngii »

Le travail défendu le 03 août dernier par Alliance Jocelyne Azono, sur ce titre attribué au chef de l’Etat en janvier 2011, magnifie les qualités de ce « guide » chez les Ekang.

Le campus de l’Institut des Relations internationales du Cameroun (IRIC), au quartier Obili à Yaoundé, a servi de cadre jeudi dernier à la soutenance d’un Master intitulé « Les religions patrimoniales africaines : le cas du Nnom ngii comme marqueur et curseur transculturels chez les Ekang du Cameroun et du Gabon ». Ce mémoire, fruit de six mois de recherche entre le Gabon, la Guinée équatoriale et le Cameroun, défendu par Alliance Jocelyne Ezono, est une invite adressée aux intellectuels africains à sortir de la bibliothèque coloniale pour renouer avec leurs racines. Ceci, afin d’exhumer ce passé royal, prestigieux et seigneurial dont jouit l’Afrique. Défendu devant un jury présidé par le Pr Nadine Machikou, ce travail sanctionné de la note de 17,5/20, avec mention « Très Bien », est une première dans l’univers de la recherche. Depuis l’attribution au chef de l’Etat, Paul Biya, du titre honorifique de guide « Nnom ngii », le 15 janvier 2011, en marge du Comice agropastoral d’Ebolowa par les 1204 chefs traditionnels, tous degrés confondus, de la région du Sud Cameroun, aucun travail scientifique n’avait été réalisé jusqu’ici sur cette thématique.
Il ressort de cette recherche que le « Nnom », prêtre de la religion « Ngii », était un pacificateur et un encadreur sociable qui jouait un rôle de fraternité et de liens ancestraux dans le lignage qu’il faut renforcer aujourd’hui au moment où l’Afrique est envahie par une culture occidentale de plus en plus agressive. « Au moment où les affinités sur la scène internationale prennent leur fondem...

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