Inoubliable Maman Rosette

Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts, depuis ce fatidique jour d’octobre 2014 qui emporta la mère de la première dame, sans l’effacer des cœurs de bien des Camerounais.

A  Bangou et ailleurs au Cameroun, toute occasion est bonne pour se souvenir de la valeureuse Rosette Mboutchouang, génitrice de la première dame du Cameroun, Chantal Biya. Ainsi, lors de la réception d’un ouvrage d’adduction d’eau potable d’une valeur de 70 millions Frs dans le groupement Bandenkop, projet initié et porté par la belle-mère du président de la République de son vivant, les participants émus se sont retrouvés à mêler des larmes à leur joie. «C’est un projet que Maman Rosette portait dans son cœur. J’ai à la fois un sentiment de tristesse et de joie : la tristesse d’inaugurer ce projet sans Mme Mboutchouang à mes côtés et la joie de voir enfin réaliser son rêve pour les populations», déclarait alors Célestine Ketcha Courtès, maire de Bangangté. «Si le bon Dieu ne nous avait pas envoyé Mme Mboutchouang, Bangou ne serait jamais ce qu’elle est aujourd’hui, en termes de développement. Elle restera gravée dans nos cœurs», assure une native du coin.
Elle n’avait donné naissance qu’à un seul enfant. Une fille : Chantal Biya, épouse du chef de l’Etat. Rosette Mboutchouang née Ndongo Mengolo a pourtant laissé orphelins de nombreux Camerounais. D’aucuns avaient trouvé abri auprès d’elle, bien avant que des liens de mariage n’unissent sa fille au président de la République, Paul Biya, et qu’elle ne connaissance l’ascension sociale. Au-delà de sa famille, de nombreuses personnes gardent d’excellents souvenirs de la défunte, la présentant comme quelqu’un d’affable. Elle était connue aussi pour son amabilité et son humour. Elle affectionnait chambrer son monde. « Elle avait l’art de dédramatiser et de tourner toute situation de crise en dérision. Vous arriviez paniqué, stressé, le visage serré… elle réussissait toujours à vous redonner le sourire avec ses plaisanteries hautes en couleurs. Quand on ne la connaissait pas bien, on pouvait trouver cela affligeant », assure un de ses gendres.
Infatigable, Maman Rosette, comme l’appelaient ses proches, l’était aussi. Levée aux aurores, elle s’assurait d’abord que toute la maisonnée et les visiteurs imprévus ne manqueraient pas à manger. Au quartier Anguissa, l’on se souvient des &eac...

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