Messi Ambroise : 40 ans de carrière, ça se fête

Le chanteur, Messi Ambroise célèbre ce vendredi 11 août ses 40 ans de carrière musicale et artistique. A cette occasion, la Coordination des jeunes et des élites de la Mefou et Akono offre aux fans de ce gardien du bikutsi, un spectacle géant à la place des fêtes de la ville de Ngoumou. Pour accompagner l’auteur de « Zen Klos », des artistes de renom de l’ancienne et de la nouvelle génération. Y prendront part : Ange Ebogo Emerent, Atebass, Ama Pierrot, Sam Mbende, Eboué Chaleur, Gilbratar Drakus, Armelle Diamant, Tonton Ebogo, Patou Bass, Majoie Ayi, Blacky Star, Krystel Elektra, Lory Faya, Roberto St-Erick, Petit Malo, Petit virus. Pour que la fête soit belle, Messi Ambroise, prépare une surprise à ses fans avec la sortie d’un nouvel album intitulé « Ekang Nnam ». Il s’est confié à CT

Vous célébrez cette année vos 40 ans de carrière. Quels sont pour vous, les grands moments de ce parcours ?
A l’époque, aller en Europe était perçu comme un miracle. Ce travail m’a permis de m’y rendre et c’était pour moi une très grande joie, surtout d’y aller par avion. L’autre moment fort c’est quand le chef de l’Etat m’a fait Chevalier de l’Ordre de la valeur. Par la même occasion, j’ai serré la main du couple présidentiel. A ce moment-là, j’ai compris que ce que je faisais était considéré et que j’étais un homme de culture important. Ces 40 années sur scène m’ont permis de remporter de multiples prix. Par exemple le titre « Zen Klos » a remporté le disque de l’année en 1991. Je remporte également le disque d’argent de l’année au Gabon avec le titre « Faux amis ». Je peux également citer le prix du festival de Montreux que j’ai gagné à deux reprises, le prix de l’Excellence africaine et dernièrement, la couronne du Festibikutsi. 

Quels sont les artistes ou les rencontres qui ont le plus influencé votre carrière ? 
J’enviais tous ceux qui faisaient ce travail et qui étaient déjà connus. Quand je prenais l’étui d’un disque, je regardais la photo et j’admirais. C’est comme ça que j’ai été influencé. Quand je voyais un musicien chanter sur un podium et que le public l’acclamait, j’étais émerveillé. C’était le cas par exemple de Messi Martin. Parmi les rythmes que j’ai beaucoup sollicités, il y’a le bikutsi dans tous ses sens. Des musiciens comme Hilarion Nguéma, Toto Guillaume et Manu Dibango qui m’appréciait aussi beaucoup. Hors du continent africain, j’admirais James Brown, Otis Redding, Johnny Halliday. Jusqu’aujourd’hui, quand je regarde leurs concerts, je suis toujours aussi ébloui. 

Vous faites aujourd’hui office de résistant de l’ancienne génération face à la vague des musiques urbaines proposées par la jeune génération. Combien de temps encore pensez-vous pouvoir tenir ? 
Je crois que je suis la source d’inspiration de certains jeunes. Et ces jeunes prennent cette inspiration pour la diluer dans les musiques dites urbaines. Ce débat aujourd’hui est alimenté par l’absence de pro...

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