« Ces accompagnateurs sont de véritables opérateurs économiques »

La délivrance d’AVI était, jusqu’à une certaine période, du ressort des établissements bancaires. Sauf que des usagers se plaignent de la durée entre chaque virement et se tournent vers les agences spécialisées. Comment les banques peuvent elles se réajuster pour ne pas perdre de place sur ce terrain ?
La politique de gestion de la trésorerie des banques est très complexe, car elle à au moins deux objectifs majeurs : obtenir de la trésorerie et placer rapidement celle-ci pour rentabiliser la banque. Lorsqu’une banque encaisse de l’argent pour le compte de son client, elle doit d’abord rentabiliser ces fonds avant de les rendre disponibles auprès de ses clients. Théoriquement, on parle des conditions de banque de 72 heures pour un virement bancaire à l’international, toutefois, la participation aux systèmes endogènes de paiement de la CEMAC est bien structuré et prévoit qu’une fois les opérations prises en compte par ce système, les délais de règlement sont de 24 heures pour les virements et prélèvements et de 48 heures pour les chèques. Pour se maintenir et se développer sur ce segment de marché, les banques doivent rester à l’écoute de leurs clients et améliorer leur qualité de service. Il leur faut un savant dosage entre le besoin de rentabiliser en retenant les fonds des clients au maximum, et le souci de maintenir cette clientèle, car à force de trop tirer sur la corde, elle finit par se couper.

Quelle place les structures financières d’accompagnement de voyageurs peuvent-elles occuper dans l’écosystème financier camerounais sur la durée ?
Le monde est devenu un village planétaire, les mouvements de personnes deviennent de plus en ...