« Les baignades en mer sont interdites »

L’agitation et les grondements inhabituels de la mer ces derniers temps à Kribi inquiètent les populations. Qu’est-ce qui peut expliquer cette situation ?
 Jeudi dernier, nous avons effectué une visite pour constater les dégâts causés par la furie des eaux. La façade maritime de Kribi connaît une montée vertigineuse de la mer. On enregistre donc des dégâts importants. Alors, nous avons constaté que les constructions en matériaux définitifs se rapprochent trop de la mer. Ce qui est pourtant interdit.  C’est vrai, la mer avance. Elle avance tous les jours. Mais pour prévenir certains accidents comme ce que nous avons connus, nous interdisons l’occupation de l’emprise maritime qui est de 150 mètres par des constructions en matériaux définitifs. Si la mer est donc « fâchée » c’est beaucoup plus à cause de l’extraction du sable marin.    
 
La nationale N°7 est menacée. Y a-t-il une solution pour la sauver ?
 Au niveau du lycée bilingue de Kribi, tout le monde peut le constater. Nous voyons une avancée rapide de la mer vers le continent. La route nationale N° 7 est vraiment menacée à cet endroit. Ceci à cause de l’extraction du sable marin. Nous avons entrepris des campagnes de sensibilisation. Les mesures de répression ont suivi. Mais jusque-là, les gens de mauvaise foi continuent l’activité. Une fois de plus, nous demandons aux citoyens de respecter toutes les mesures de lutte contre cette érosion côtière. Préservons notre route. Pour mieux le faire, le débarcadère du lycée bilingue sera délocalisé à Nziou. Nous avons saisi déjà le gouvernement pour lui faire part de la situation de la route au niveau du lycée bilingue de Kribi. 

Monsieur le préfet, quelles sont les mesures prises pour éviter le pire ?
 La sensibilisation continue. Nous demandons aux riverains et aux touris...