Filière café : la relance comme elle va

Les avancées du projet dédié évaluées hier à Yaoundé lors de la deuxième session du comité de pilotage.


Fortement apprécié dans le monde, le café camerounais a longtemps occupé une place de choix parmi les produits d’exportation du pays. Mais avec l’usure du temps et les crises comme le Covid-19, la culture a perdu de sa verve. Avec l’intérêt grandissant le Cameroun a résolu de réveiller la saveur locale à travers l’accroissant de sa production. C’est l’objectif majeur du Projet d’appui à la relance de la filière café (PARF-CAFE) qui a tenu hier la deuxième session de son comité de pilotage (Copil). Placé sous la présidence du ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), Gabriel Mbairobe, la rencontre a connu la participation de différents acteurs de la filière. Occasion d’examiner ensemble les problématiques liées à l’essor de la filière café et d’évaluer l’évolution du projet.
Pour faire face à la demande du marché, l’objectif de production du Cameroun est de 125 000 tonnes par an. Seulement, le pays n’en produit que 30 à 35 000 tonnes, (arabica et robusta). « Le café camerounais a subi de plein fouet la chute des cours sur le marché national. Actuellement, nous sommes dans une phase de redressement de la production accompagnée de la consommation parce que l’un des piliers de ce redressement c’est le renforcement de la consommation nationale et la mise à profit les zones de libre échanges africaines. Il est bien vrai que certains de nos variétés de cafés continuent aujourd’hui encore d’avoir des niches de marché à l’international. Mais pour revenir à notre place d’antan, nous ne pouvons compter que sur la consommation nationale », a déclaré Gabriel Mbairobe.
M. Foudama, directeur du développement agricole au Minader, a fait le point sur l’exécution des 14 recommandations faites à l’issue de la précédente ses...

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