Commentaire.
Le vote du parlement rwandais en faveur d’une taxe pour financer les activités de l’Union africaine coule de source. De nombreux observateurs se souviennent que lors du sommet de l’organisation panafricaine qui s’est déroulé en juillet 2016 à Kigali au Rwanda, le principe du prélèvement d’une taxe de 0,2 % sur les importations avait été adopté par les dirigeants africains. Cette taxe était censée s’appliquer aux importations des 54 Etats de l’organisation continentale à l’exception de certains biens de première nécessité dont la liste restait à préciser.
Il est clair que l’adoption du principe du financement des activités de l’organisation panafricaine par des ressources propres vise à réduire sa dépendance financière très souvent décriée. Pour l’instant, le budget de l’Union africaine pour l’exercice 2016-2017, hors opération de maintien de la paix, soit 707 millions d’euros, repose à 73 % sur l’apport des donateurs étrangers à savoir : l’Union européenne, les Etats-Unis d’Amérique, la Chine et la Banque mondiale. Conscients de la nécessité d’inverser cette tendance, les dirigeants africains ont réaffirmé la pertinence de la réforme financière au cours du sommet qui s’est récemment achevé à Addis-Abeba en Ethiopie.
La mise en œuvre de cette réforme a vocation à générer 1,1 milliard d’euros dans les caisses de l’Union africaine dès sa première année d’application. Même si on sait qu’une tell...
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