L’igname s’arrache dans l’Adamaoua

Des marchés spontanés du tubercule le plus consommé de la région Château d’eau se créent depuis deux semaines à Ngaoundéré. Cinq ignames y sont vendues à 1000 F.

C’est l’entame de la grande saison de l’igname dans la région de l’Adamaoua. L’« or blanc » comme on le nomme ici, est cultivé sur toute l’étendue de la région, à des capacités moindres, pour la consommation domestique, et dans de vastes étendues pour des organisations de producteurs. La grande saison est attendue chaque année en début septembre et la petite en fin novembre. On observe ces denrées alimentaires en vente libre dans les principaux carrefours de la région, de même que dans les ruelles de Ngaoundéré où des marchés spontanés du tubercule se créent depuis deux semaines. 
A la mi-août, trois tubercules d’ignames s’arrachaient à 1500 F. Le 29 août dernier, la même quantité s’achetait à 1000 F. Du fait des urgences de rentrée scolaire, les producteurs bradent leur récolte, allant jusqu’à proposer deux tubercules à 500 F. Une pratique pas forcément appréciée des puristes qui pensent que la grande récolte est en mi-septembre. N’empêche, les ménages se les arrachent. Si les prix sont favorables pour les consommateurs, l’euphorie retombe vite en octobre, lorsque les intermédiaires entrent en jeu. « Des revendeurs et des exportateurs profitent de la période de vaches grasses pour constituer des stocks à sortir plus tard pour vendre à prix d’or », témoigne Moussa Brahim, chef d’une organisation de producteurs à Mbé, le fief de l’« or blanc ».
Dans le hit-parade des producteurs de l’« or blanc » de l’Adamaoua, figure en bonne place le département de la ...

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