Digitalisation des médias : Yaoundé, carrefour de l’audiovisuel

Les travaux de la Conférence de l’Union radiophonique et télévisuelle internationale s’ouvrent ce jour, avec des experts venus de plusieurs pays.

Pendant trois jours, les médias audiovisuels en Afrique vont faire un round-up de leur fonctionnement à l’ère du digital. Le sujet est au menu des travaux de la Conférence de l’Union radiophonique et télévisuelle internationale (URTI) prévue du 6 au 8 septembre à Yaoundé. Le thème retenu pour cette rencontre est : « Les défis de la digitalisation des médias publics en Afrique ». Pour cette conférence organisée pour la première fois au Cameroun, trois réunions sont prévues : la 75e assemblée générale de l’URTI ; la cérémonie de remise du Grand prix international URTI du documentaire d’auteur et enfin, le 35e Grand prix international URTI de la radio. Charles Dongo, directeur général de la Cameroon Radio Television, assure d’ailleurs la présidence de l’URTI. Depuis hier, les participants venus des pays membres de l’URTI déposent leurs valises à Yaoundé. Parmi eux, Daniel Brouyère, directeur général de l’URTI. Selon lui, ce rendez-vous sera l’occasion de faire un état des lieux des médias audiovisuels face à la digitalisation.
Dans le détail, des ateliers seront un carrefour d’expériences diverses. Entre autres défis à évoquer, la survie des médias publics nationaux face aux grandes plateformes internationales. « L’enjeu est celui de l’information, de la culture, de la transmission de valeurs nationales, culturelles, historiques, que des plateformes ne véhiculent pas forcément. Les groupes internationaux comme Netflix ou Apple+ véhiculent des programmes de divertissement et pas des valeurs ou des éléments culturels de la vie nationale ou locale. Ce sont des plateformes payantes pour certaines, qui vident le marché audiovisuel local ou national de sa substance ...

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