Développement de filière : on lance le maïs

Des semenciers du Littoral et du Sud-Ouest formés depuis hier à Douala à la production de variétés composites et hybrides, en vue de consolider la sécurité alimentaire du pays.

25 semenciers installés dans les régions du Littoral et du Sud-Ouest ont entamé à Douala hier, 5 septembre, une formation de trois jours dispensée dans le cadre du Programme d’appui au renforcement de la production agricole au Cameroun (Parpac). Organisée par l’Irad en collaboration avec le Minader, et bénéficiant d’un appui de la Banque africaine de développement (Bad), la formation vise à renforcer les capacités des participants sur les techniques de production des semences des variétés composites et hybrides de maïs.
L’objectif général des travaux, qui courent donc jusqu’à demain, 7 septembre, est l’accroissement de la disponibilité des semences des variétés composites et hybrides de la spéculation concernée par le renforcement des capacités des multiplicateurs de semences agréés. Entre autres choses, les participants sont formés aux itinéraires techniques de production desdites semences, et vont recevoir la documentation nécessaire à la mise en œuvre de cette activité sur le terrain.
« Cet atelier est le troisième d’une série de quatre, programmés pour cette année. A terme, il est question de renforcer les capacités de cent multiplicateurs de semences à travers le pays en 2023 », a indiqué le Dr Hortense Mafouasson, chef de division de production végétale à l’Irad, après le lancement des travaux, qu’elle a ouverts au nom du Dg de l’Irad. Les multiplicateurs auront ensuite pour tâche, grâce aux connaissances acquises, de « mettre à la disposition des producteurs de maïs des semences de qualité et en quantité suffisante », a ajouté Dr Mafouasson.
La chercheuse soulignera par ailleurs la place du maïs dans le disposi...

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