Faculté de médecine et des Sciences biomédicales : le retour de l’enfant prodige

Standing-Ovation pour l’américain d’origine camerounaise, Dr John Nkengasong à l’amphi 700 de la Faculté de médecine et des Sciences biomédicales. Le coordonnateur mondial du Plan d’urgence présidentiel des Etats-Unis pour la lutte contre le sida (Pepfar), a été accueilli en héros hier par ses pairs, étudiants et d’autres personnalités du Cameroun. Il a tenu à se rendre dans cette école qui l’a formé, afin d’échanger avec les jeunes médecins sur une question cruciale : le sida. 
Dans sa leçon inaugurale, placée sous le thème : « Mettre fin au VIH/sida d’ici 2030 : les jeunes comptent », le Dr Nkengasong a présenté les origines de la pandémie du sida au Cameroun dans les années 1981. Il a également expliqué comment dans les années 1988, il a travaillé auprès du Pr. Peter Ndumbe, doyen de la Faculté de médecine de l’époque, à la recherche de moyens pour juguler la pandémie. Les recherches étaient orientées vers la connaissance du variant, les moyens de prise en charge, le contrôle de la transmission mère-enfant, la résistance. 
A la fin de l’exposé qui a une fois de plus connu un standing ovation, les étudiants ont posé leurs préoccupations. Notamment sur le manque d’équipements, l’absence des réactifs pour évoluer dans les recherches et sauver les malades. « Nos étudiants dans le domaine ont des problèmes infrastructurels, manquent de réactifs, veulent travailler sur les mécanismes des résistances. Vous voyez que sur le plan génomique on est obligé, faute de moyens, d’envoyer nos enfants en Afrique du Sud. Alors qu’on peut le faire chez nous », a relevé le Pr. François-Xavier Mbopi-Keou, chef de département de microbiologie, hématologie, parasitologie et maladies infectieuses à l...