Bon usage du médicament: 200 encadreurs formés

 Le programme numérique d’éducation leur a été transmis vendredi dernier au lycée bilingue de Yaoundé, grâce à l’ONG Synergies africaines.

C’est pour mettre des jeunes hors-circuit du faux médicament que Synergies africaines, l’Ong panafricaine créée par Mme Chantal Biya, est entrée dans la phase pratique du programme numérique d’éducation bilingue spécialisé. Ainsi, 200 encadreurs d’élèves issus de 100 établissements secondaires publics et privés de la ville de Yaoundé ont suivi une formation relative à l’usage du bon médicament (Bum) vendredi dernier au lycée bilingue. Venus des lycées, collèges et instituts publics et privés, les enseignants et autre personnels d’appui ont reçu des notions sur les généralités des médicaments, la présentation de l’architecture et des contenus de la version numérique du programme Bum. A travers ce programme, l’épouse du chef de l’Etat insiste sur l’éducation intégrale de l’enfant. Ceci dans la mesure où les problèmes de santé, constituent de grandes difficultés pour la vie et la survie de l’enfant.
Pour amener les éducateurs à transmettre les connaissances acquises, le Dr Marlyse Loudang, inspecteur général des services pharmaceutiques et des laboratoires au ministère de la Santé publique (Minsanté) leur a demandé d’inculquer aux élèves les risques liés à la consommation des faux médicaments. Question pour eux de développer des réflexes leur permettant de sortir de ce mauvais circuit pour sauver leur vie. « Dites aux enfants qu’il n’y a pas de risque à prendre en ce qui concerne leur santé. Il faut les sensibiliser sur le circuit autorisé du médicament. Nous avons relevé l’aspect nocif du médicament qui impose que l’on garantisse et s’assure non seulement de sa sécurité, mais aussi de sa qualité », a-t-elle expliqué. Il s’agit à travers ce programme de la première dame de faire comprendre aux élèves que le médicament est un bien précieux. « Ceux-ci doivent les prendre en observant un minimum de précautions, tant au niveau du mode d’utilisation que du respect des doses. Il est important que chacun soit une sentinelle pour veiller au minimum sur les informations portées sur la boîte de médicament, pour se rassurer que celui-ci remplit les conditions requises », a conclu l’experte.
Grâce à ces échanges, les encadreurs vont utiliser à bon escient le livret à eux destiné dans le cadre du Bum. Le livret du formateur réparti en trois chapitres et subdivisé en sept thèmes, est accompagné de celui de l’élève : « Mon passeport pour la santé » et la bande dessinée « Remi est malade », des versions numériques contenues dans des clés USB, utilisables sans connexion Internet. La lutte est donc lancée pour mettre K.O les médicaments de la rue, et les inscrire à l’école.
 

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Encadreur du collège de la Paix

« C’est une bonne initiative parce que cette formation nous cultive et nous apporte beaucoup de connaissances sur les médicaments de la rue dont on a tendance à négliger les effets néfastes. Ces  médicaments sont vendus au vu et au su de tout le monde, sans répression. C’est pourquoi, au niveau de mon établissement, nous allons procéder à la sensibilisation et voir comment ét...

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