Tronçons routiers dégradés dans l’Océan : la réhabilitation instruite aux forestiers

Face aux difficultés des populations du département de l’Océan à se déplacer et à se nourrir, du fait du très mauvais de certains axes de ce département, Jules Doret Ndongo, ministre des Forêts et de la Faune (Minfof), a tenu une séance de travail vendredi dernier avec les forces vices du coin, mais surtout, les exploitant forestiers. Et pour cause : ces derniers sont accusés par les populations de dégrader les routes, qui leur causent d’énormes soucis, plombant l’économie locale. Pour remédier à cette situation au plus tôt, la principale conclusion de la séance travail  est le démarrage des travaux de réhabilitation des différents tronçons endommagés par les exploitants forestiers. Ceci dans l’optique de redonner le sourire aux populations qui soufflent actuellement le chaud et le froid.  
C’est que, depuis le retour des pluies, il faut par  exemple débourser entre 4000 et 5000 F pour relier Bipindi au village Nsola, contre 2000 à 2500 F avant. Une distance de 35 km qu’on parcourt désormais en trois heures, dans un véhicule 4x4, le seul type de qui peut d’ailleurs encore y accéder. Grand Zambi–Bigambo, c’est un véritable chemin de croix. Seuls les chauffeurs courageux prennent cette route. Pour rejoindre la ville de Kribi partant de Lolodorf, on passe par Eséka, Boumnyebel, Edéa. Un périple bien fatiguant. « Nous attendons encore les travaux de bitumage de la phase 4 de l’axe Yaoundé-Pont d’Olama-Kribi. Il est vraiment difficile pour les populations de Bipindi de se déplacer », fait savoir le maire de la localité, Elias Bilong.  Sur l’axe Bipindi – Akom, long de 2,45 km, le trafic est également menacé. Des bourbiers à n’en plus finir. D’après les riverains, les exploitants forestiers dans le département de l’Océan en font à leur guise, ne respectant pas les barrières de pluie ou les charges recommandées. Et cela entraîne de nombreuses autres conséquences.
En effet, le mauvais état des routes de l’Océan freine l’...