« Le vaccin utilisé ne se retrouve pas en dehors des périodes de campagne »

Quels seront les grands axes de la campagne qui démarre vendredi ?
Le Cameroun a enregistré ces derniers mois près de six cas de poliovirus variants. Précisément dans la région du Centre où on a enregistré près de cinq cas et dans l’Extrême-Nord où un cas a été détecté. Selon les procédures opérationnelles standards, il est prévu, en cas de détection d’un cas de poliovirus variant dans un Etat, d’évaluer le risque et d’organiser un minimum de deux tour de campagnes de vaccination contre la souche qui est à présent en circulation. A cet effet, le ministère de la Santé publique organise donc du 22 au 24 septembre 2023, le premier tour de campagne de riposte de vaccination contre la poliomyélite dans six régions, dont la région du Centre. Par rapport à cette campagne, un ensemble d’activités est prévu. Nous avons d’abord la descente sur le terrain de mobilisateurs sociaux qui vont faire du porte-à-porte, pour passer le message de l’épidémie et du risque que courent les enfants, identifier les enfants de 0 à 5 ans présents dans les ménages. Dès le 22 septembre, les équipes de vaccination vont entrer en mouvement et procéder à la vaccination à travers plusieurs stratégies.

Pour cette campagne, combien d’enfants sont ciblés ?
Six régions sont ciblées dans cette activité. La région du Centre prévoit vacciner 1 065 000 enfants. C’est un gros défi en trois jours. Nous avons pu déployer plus de 3600 équipes de vaccination et avec autant de mobilisateurs sociaux. Le dispositif mis en place va également permettre l’intégration des autres acteurs sociaux. On a par exemple les autorités administratives qui vont présider des réunions de plaidoyer au niveau de chaque district de santé. Nous avons particulièrement le secteur de l’éducation de base où nous avons les écoles maternelles. On aura un lancement régional au niveau de district de santé de Biyem-Assi à Yaoundé. Nous avons de près d...