Le cap de la renaissance de la Commission du Bassin du Lac Tchad
Commentaire.
En réaffirmant, la semaine écoulée, sa détermination à faire face au rétrécissement du lac Tchad, le Nigeria a renouvelé l’option commune des Etats membres de la Commission du bassin du lac Tchad (CBLT).
On sait que le lac Tchad est menacé par l’aridité. Ce phénomène se manifeste avec une ampleur telle que la superficie du lac qui avoisinait 25000 km2 dans les années 1960 s’est trouvée réduite à 2.500 km2 en 1985. A cette grave menace se sont greffées la crise alimentaire et l’insécurité entretenue par le groupe terroriste Boko haram. La 62e session ordinaire du conseil des ministres des Etats membres de la CBLT qui s’est tenue le 16 février dernier à N’Djaména au Tchad a intégré ces préoccupations. Au même titre que les autorités nigérianes. Celles-ci relèvent d’ailleurs qu’elles ont évoqué avec l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), l’idée d’une conférence internationale visant à contrecarrer l’épuisement des eaux du lac. Toujours est-il que les mesures censées sauver le lac Tchad abondent. C’est le souci de les concrétiser qui a souvent fait défaut.
De nombreux observateurs se souviennent que le 14e sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la CBLT qui s’est tenu le 30 avril 2012 à N’Djamena avait adopté les conclusions du rapport de l’atelier de validation de l’étude de faisabilité du projet de transfert des eaux de l’Oubangui au lac Tchad. Ce sommet avait...
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