Activité de moto-taxi : la chasse aux brigands

Le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, a rencontré hier à Yaoundé les leaders syndicaux de ce secteur afin de mettre un terme aux délits et forfaits qui persistent.

Entre août et septembre 2023, plus de 700 cas d’agression, 300 cas de viol, 110 détournements d’itinéraires et 900 accidents graves, dont certaines victimes sont handicapées à vie, ont été signalés. Au centre de ce bilan peu reluisant, les conducteurs de moto-taxis au milieu desquels évoluent des bandits de grand chemin qui détroussent, agressent, et parfois ôtent la vie des passagers et autres usagers de la route. Cette situation a été présentée, hier 26 septembre à Yaoundé, par le ministre de l’Administration territoriale (Minat). Paul Atanga Nji présidait une réunion de concertation avec les leaders des syndicats et associations de conducteurs de motos à usage commercial dans les villes de Yaoundé et Douala. Le Minat déplore le fait que les mauvaises pratiques persistent dans ce domaine malgré les mesures prises par le gouvernement pour encadrer ce secteur d’activités. Lequel est régi par un décret du Premier ministre signé le 31 décembre 2008 et qui détaille les conditions à remplir par toute personne qui souhaiterait s’y lancer. Dans le cadre d’une tolérance administrative, quatre modalités sur neuf sont jusqu’ici exigées : la présentation de la carte nationale d’identité, l’obtention d’un permis de conduire de catégorie A, l’obligation d’immatriculation de la moto et le port obligatoire d’une chasuble ou d’une jaquette numérotée. Mais beaucoup ont refusé de se faire identifier. 
Faca cette situation, le Minat lance une mise-en-garde : « Un choix clair est laissé aux uns et aux autres. Soit on choisit de se faire identifier et on exerce ce métier, soit on décide de ne pas se faire identifier et on arrête, l’exercice de ce métier. En tout état de cause, les contrevenants feront face à la rigueur de la loi ». Comme mesure nouvelle, l’obligation d’identification s’étend désormais aux importateurs, aux vendeurs et aux propriétaires de moto-taxis. Le ministre de l’Administration territoriale a averti que les importateurs ou vendeurs qui ne feraient pas immatriculer les motos mises en circulation seront désormais et personnellement responsables des actes commis par l’utilisation de ces engins n...

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