Des solutions qui coincent toujours

L’inapplication effective de l’arsenal juridique existant, le laxisme des Etats et des partenaires ainsi que les nombreuses complicités empêchent une lutte efficace contre le fléau.

Plusieurs initiatives visant à combattre les migrations clandestines existent, mais le phénomène est loin de s’arrêter. A l’origine, l’on pourrait évoquer la multitude de crises à l’échelle continentale, la pauvreté, la recherche effrénée d’un mieux-être, le goût de l’aventure, etc. Des facteurs qui poussent de nombreux jeunes, malgré les risques auxquels ils sont exposés, à prendre le chemin de l’aventure. Le phénomène est davantage exacerbé par un laxisme affiché par les différentes parties dans l’application scrupuleuse des diverses initiatives mises en place par l’Union européenne et les Etats africains. C’est le cas des processus de Khartoum et de Rabat, du Plan d’action conjoint de La Valette ou du cadre de partenariat pour les migrations adopté par l’UE pour les relations bilatérales avec les pays partenaires, du groupe de travail tripartite Union africaine-Union européenne-Organisation des Nations unies, en vue d’apporter une solution efficace et durable au problème. 
La révision du système de Dublin, qui fait partie des réformes jugées pertinentes en la matière, tarde toujours à être implémentée. En plus, le flou observé et le laxisme des Etats frontaliers à la Méditerranée dans la lutte contre les passeurs qui tirent grand profit de cette activité reste à dénoncer. ...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie