Clinique anti-corruption : place à l'examen des dénonciations

Après Douala dans le Littoral et Bafoussam à l’Ouest, Bertoua dans la région de l’Est accueille la « Clinique anti-corruption ». C'est une initiative lancée par la Commission nationale anti-corruption (Conac), entrée dans sa phase opérationnelle dès lundi à Bertoua, avec notamment des descentes effectuées dans certaines structures ciblées. Hier mardi, le président de la Conac, Rév. Dieudonné Massi Gams a rencontré les professionnels des médias à l’Est pour leur expliquer les enjeux de cette opération de proximité dans la lutte contre la corruption et qui cible tous les secteurs clés constituant les foyers de corruption dans la région de l’Est, à savoir l’éducation, le transport avec les postes de péage dont les visages sont les faux tickets et des fausses immatriculations. Les secteurs des finances, des forces de maintien de l'ordre, de la forêt, des mines ne sont pas épargnés. Tous ces secteurs seront passés au peigne fin par les équipes de la Conac, appuyées par les officiers de police judiciaire, du 2 au 6 octobre. « Tous les cas de corruption ou infractions assimilées qui nous seront  signalés seront examinés, soumis à des investigations approfondies, le cas échéant, les auteurs présumés seront mis à la disposition  de la justice, qui demeure l’instance  de régulation sociale », a déclaré Rév. Dieudonné Mass Gams. 
Il a du reste invité dans la foulée, les populations à dénoncer  objectivement et de manière responsable toutes les pratiques de corrupt...