Corruption : visages du mal par secteur à l’Est

La campagne baptisée « Clinique anti-corruption », déployée dans la région par la CONAC depuis lundi, a déjà permis de déférer deux cas pour flagrant délit dans le domaine de transport et au sein des forces de maintien de l’ordre.

La « clinique ant-corruption » qui séjourne dans la région de l’Est depuis lundi a déjà permis d’identifier deux cas de flagrants délits, qui ont été transmis à la justice pour jugement. Si le premier cas a été décélé lundi au poste de péage de Mandjou, le deuxième suspect quant à lui a été interpellé à Batouri, mercredi dernier, toujours lors de la descente d’une des équipes déployées par la CONAC à la suite des dénonciations reçues. Le secteur de transport détient le maillot jaune dans la région de l’Est. Les mentalités ont la peau dure ici. Les bonnes moeurs tardent à s’enraciner. En effet, dans ce domaine, le visage du mal se présente sous plusieurs formes, en l’occurrence dans les stations de péage où des agents font des arrangements contre nature avec certains automobilistes. Le recyclage et le faux tickets sont récurrents pour l’intérêt des individus. Dans ce jeu compromettant, l’Etat sort toujours perdant. Car rien n’entre dans ses casses. Autre technique développée dans ce secteur : les agents postent de l’eau minérale, des arrachides grillées et autres croquettes pour laisser passer des automobilistes avec lesquels un deal est régulièrement noués au préalable. Un technique qui vise à tromper la vigilance, car le conducteur une fois à cet endroit donne l’impression d’acheter l’un des articles postés. Il n’en est rien. Dans les stations de pesage aussi, les équipes de la CONAC ont détecté des pratiques sophistiquées et enracinées de corruption. Ici, les agents commis simulent des pannes fictives des machines automatiques installées. Ils installent les leurs achetés au quartier. Occasion pour eux de faire entrer dans leurs poches amandes et pénalités liées à la charge excendentaire dont seraient coupables les camions et autres gros porteurs. L’Etat est ainsi spolié, des individus s’engraissent, allègrement.
Sur les routes toujours, les postes de contrôle mixtes police-gendarmerie ne sont pas toujours là pour la sécurité des personnes et de leurs bien. Loin s’en faut. Des usagers saignent, les agents de contrôlent se frottent les mains. Un cas de flagrant délit a été d’ailleurs constaté au poste contrôle mixte gendarmerie de Narké à Batouri, où les agents ont introduit des codes pour spolier indûment les usagers. Dans ce poste, chaque bendskineur donne 500F contre aucun ticket pour la traversée. Ce montant est majoré lorsqu’il s’agit d’une voiture ou d’un gros porteur. Le hic, c’est que cette sommes n’entre jamais dans les caisses de l’Etat. D’ailleurs, les bendskineurs ont décrié cette situation et la CONAC en a pris bonne note. Après avoir remis le cas pris en flagrant délit à la justice,  une séance de sensbilisation a été or...

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