Commentaire.
La grisaille perdure en République démocratique du Congo environ deux mois après la signature de l’accord de sortie de crise. Non seulement des violences récurrentes sont signalées dans les régions du Nord-Kivu, du Tanganyika et du Kasaï, mais aussi et surtout les acteurs politiques congolais tardent à mettre en œuvre l’accord scellé le 31 décembre dernier sous l’égide de la Conférence nationale épiscopale du Congo (CENCO). Censé dénouer la crise politique, cet accord prévoit notamment la nomination du président du Conseil national de suivi de l’accord et du processus électoral (CNSA), du Premier ministre issu du Rassemblement des forces acquises au changement ainsi que l’organisation de l’élection présidentielle avant la fin de cette année.
Cependant aucune avancée n’a été enregistrée sur ces différents dossiers. Au point où les Etats membres du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies appellent le président congolais, Joseph Kabila, la majorité et l’opposition à redoubler d’efforts, en toute bonne foi, pour une conclusion rapide des négociations en cours entre le gouvernement et l’opposition. La CENCO va plus loin. Elle invite le gouvernement et l’opposition à ne pas bloquer l’application de l’accord par des manœuvres dilatoires et des intransigeances irréalistes. En même temps, elle réitère son rôle de médiation tout en invitant le président Kabila à s’impliquer davantage dans la mise en œuvre de l’accord...
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