Gastronomie camerounaise : des mets à bouche que veux-tu…

La pluralité des plats camerounais ne cesse d’attiser les appétits à travers le monde. Au point d’être classés parmi les meilleurs de la planète.

Si le Cameroun était une ménagère, le pays aurait reçu le grade de cordon bleu. Une reconnaissance obtenue grâce au ndolè, plat traditionnel mythique classé parmi les 50 meilleurs dans le monde. Le classement du guide Taste Atlas est tombé en mai dernier. Cette sauce à base de feuilles amères de vernonia, de crevettes roses et de pâte d’arachides n’était pas à son premier succès. Elle a conquis les palais et les cœurs et continue d’aiguiser l’appétit des amateurs de la gastronomie. Récemment encore, une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux présentait un artiste comédien gabonais qui, en séjour au Cameroun, vantait les charmes de ce plat, non sans le conseiller vivement aux autres. Il ajoutait à sa liste le très célèbre beignets-haricot-bouillie, plus connu sous l’acronyme « BHB ».
Il en est ainsi du ndolè comme des autres mets devenus de véritables instruments de la diplomatie camerounaise, au regard de l’appétit qu’il suscite auprès de ses « victimes » à travers le monde. A la réalité, le potentiel de la gastronomie camerounaise est énorme et traduit la variété ethnosociologique du pays au point de devenir le reflet le plus achevé de l’intégration nationale. 

Okok 
Plat à base de feuilles très fibreuses, d’une liane, coupées en fines lamelles, cette recete très grasse est cuisinée avec beaucoup d’huile de palme. L’okok se mange avec, entre autres, des tubercules (manioc) et des bâtons de manioc. Il connaît plusieurs déclinaisons, préparations et appellations en fonction des régions (Eru…)

Sauce jaune
Ce plat a également pignon sur rue. Il est fait à base d’huile de palme émulsifiée dans de l’eau avec du natron ou du sel aqueux des cendres de plantes. On y ajoute une dizaine d’épices et, selon les préférences, de la peau ou des abats de bœuf, de la viande, du poisson ou du champignon. La sauce jaune sert à manger le taro pilé. Mais, lorsqu’on y a ajouté du gombo comme liant, elle se mange principalement avec la boule de maïs. 

Mbongo
Sauce noire très épicée, avec viande ou poisson, dont l’épice principale est un amome adorant. Elle se mange avec, entre autres, du plantain, des tubercules (manioc, igname, macabo), des bâtons de manioc et du riz. 

Sanga
Plat à base d’un mélange de feuilles de morelle noire et de graines de maïs frais coupés en morceau, avec éventuellement des fragments de rafles avec graines et de jus de noix de palme.

Ndomba
Mets à base de poisson frais ou de viande assaisonnés. Cet ensemble est cuit à l’étuvée dans des feuilles de jonc ou de bananier. Le ndomba se mange avec, entre a...

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