Développement agricole : les nouvelles technologies mises à contribution

Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), Gabriel Mbaïrobe, a présidé hier en présence de du ministre de l’Elevage des Pêches et des Industries animales (Minepia), la cérémonie de lancement de la deuxième phase du programme « Technologies pour la transformation de l'agriculture africaine » (TAAT) sur le thème « vers un environnement propice à l’adoption et à la mise à l’échelle des technologies pour transformer l’agriculture au Cameroun.» la Banque africaine de Développement, a lancé ce programme pour aider le continent africain à réaliser son potentiel en utilisant les technologies à fort impact pour stimuler sa production agricole. Il était donc question, au cours de cet atelier de lancement, d’élaborer une stratégie commune pour l’adoption et l’extension des technologies disponibles afin de doubler la productivité dans le pays. Pour cela, il est question de renforcer le cadre institutionnel et environnemental pour soutenir la mise en œuvre des activités du TAAT et d’accroître la participation des acteurs nationaux aux activités de ce projet. 
D’après Gabriel Mbaïrobe, l’agriculture africaine en général et camerounaise en particulier fait face à un certain nombre de défis. Notamment, l’augmentation de la population et sa concentration dans les grandes villes, rendant difficile l’atteinte des objectifs de développement durable, notamment l’éradication de la famine et de la pauvreté. « La Banque africaine de Développement à travers les instituts de recherche a mis en place une stratégie qui tend à nourrir le monde à partir de l’Afrique. Nous avons les potentialités parce que l’Afrique a 60% de terres arables, une population jeune, des terres fertiles et une hydrométrie densifiée. Les instituts de recherche avec l’IITA qui nou...