Domestication : la palourde peut rapporter plus

Des pistes innovantes pour l’exploitation de ce mollusque tracées dans une thèse de doctorat PhD soutenue le 9 octobre à l’université de Douala par Gabel Essome, chercheur.

Un sac de coquilles fraîches de palourdes, approchant les 100 kg, oscille entre sept et huit mille francs dans la zone de Mouanko (Sanaga-Maritime). Pour des coquilles calcinées, le sac se négocie à 10.000 F. Ces données et bien d’autres ont été collectées par Gabel Essome Bang, enseignant-chercheur à l’Institut des Sciences halieutiques (ISH) de Yabassi, établissement de l’université de Douala, dans le cadre d’une thèse de doctorat PhD. Un travail suscité, entre autres, par l’observation du chercheur selon laquelle cette ressource halieutique (valorisable tant par sa coquille que par sa chair, source de protéines animales) est exploitée abusivement dans la basse Sanaga à Mouanko. Après cet état des lieux, les recherches ont été menées, pour l’essentiel, du côté de Bona-Anja Siga Bonjo, dans l’arrondissement de Yabassi. Au final, des pistes explorées par le candidat pour rendre l’activité plus rentable et plus durable.
La solution qu’il propose est contenue dans l’intitulé de la thèse susmentionnée : « Bioécologie et essai de domestication de la palourde Galatea schwabi du bassin versant du Wouri ». Une thèse en Production des ressources halieutiques, dans laquelle l’auteur élabore un protocole standardisé pour l’essai de domestication de cette espèce en milieu naturel. Une pratique dont l’adoption générerait, à coup sûr, plus de profits dans la filière – qui comprend aussi un volet transport.
« C’est un excellent travail digne d’intérêt que le candidat a pu mener, et qui apporte les connaissances nécessaires à l&r...

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