Initiatives littéraires : les lignes de la diaspora

Flore Agnès Nda Zoa, fondatrice de l’association la CENE littéraire reçue hier par Bidoung Mkpatt, ministre des Arts et de la Culture.

« Nous sommes en train d’écrire une nouvelle page de la littérature camerounaise sous les auspices d’un accompagnement conséquent de tous les acteurs du secteur ». Des propos délivrés par Bidoung Mkpatt, ministre des Arts et de la Culture (Minac), hier, à l’occasion de l’audience accordée à Flore Agnès Nda Zoa, auteure camerounaise et fondatrice de l’association la CENE (Cercle des amis des écrivains noirs engagés) littéraire. Une initiative dont l’intérêt et les actions significatives pour le rayonnement des belles lettres ont été salués par le Minac. 
Avocate établie en Suisse et spécialisée dans les questions de droit civil, pénal et administratif, elle fonde en 2016, l’association la CENE littéraire. Celle-ci est porteuse du prix annuel « Les Afriques ». Une récompense littéraire attribuée à sept auteurs parmi lesquels deux écrivaines camerounaises.  Imbolo Mbue et Hemley Boum, récemment élevée au titre de chevalier de l’ordre de la valeur. Dans la promotion de la littérature africaine et afro-descendante, le regroupement conçoit des cafés littéraires dans plusieurs pays d’Afrique et au Cameroun. À son actif également, une bibliothèque fonctionnelle à Yaoundé et le rachat récent, aux éditions Julliard, des droits de réédition de trois classiques (« Une Vie de boy », « Le vieux nègre et la médaille », « Chemin d’Europe » de Léopold Ferdinand Oyono).  
Outre présenter l’association et ses activités, Flore Agnès Nda Zoa a sollicité l’accompagnement de l’Etat du Cameroun dans deux projets. « Les prix littéraires sont l...

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