Criminalité faunique : la répression se met en place

Magistrats, éco-gardes et responsables des forces de maintien de l’ordre se sont réunis à Garoua pour trouver la stratégie d’une action coercitive envers les braconniers

Mener une enquête sur la scène de crime, établir la portée d’une scène de crime, rédiger un rapport ou un procès-verbal de transport et constations et mesures, tels sont les quelques thématiques que vont aborder pendant trois jours à Garoua, les responsables du ministère des Forêts et de la Faune, du ministère de la Justice et des forces de maintien de l’ordre et de sécurité. C’est dans le cadre d’un atelier de formation et de partage méthodologique entre ces entités, sur la lutte contre la criminalité faunique. Les chefs du parquet et du tribunal de Tcholliré, le procureur de la République près les tribunaux de Poli et du Faro, les responsables du Minfof, le commandant de la légion de gendarmerie du Nord, ainsi que les responsables de la Wildlife conservation society (WCS), avec son projet EcoNorCam, ont tous fait le déplacement de Garoua, pour la circonstance.
La cérémonie d’ouverture qui s’est déroulée à l’amphithéâtre de l’Ecole de faune de Garoua, était présidée par le délégué régional du Minfof pour le Nord, Dr Adam Saleh. Selon les informations recueillies auprès de Paul Bour, directeur paysage Nord Cameroun de WCS, il était question de renforcer la sensibilisation des premiers intervenants à la gestion des indices et des scènes de crime relatives aux atteintes de l’environnement. « Mais c’est également l’occasion pour nous d’améliorer les connaissances théoriques et pratiques sur les techniques de rédaction des procès-verbaux dans les affaires de criminalité liées aux espèces sauvages, de discuter de la politique pénale du Cameroun et de remobiliser le rôle de la police judiciaire dans la procédure pénale en matière de criminalité environnementale...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie