Huile de palme : vers un nouveau régime

Le Minader a ouvert mercredi à Douala une concertation en vue de la mise en place d’une organisation interprofessionnelle de la filière.

La production annuelle d’huile de palme du Cameroun tourne actuellement autour de 200.000 tonnes (brutes). Insuffisante pour satisfaire la demande locale, toujours croissante, tant au niveau des ménages que des industries, d’où des importations oscillant entre 100.000 et 160.000 tonnes chaque année, lesquelles grèvent la balance commerciale d’environ 160 milliards de francs par exercice.
Ces données et bien d’autres ont été fournies ce mercredi 25 octobre à Douala par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader). Gabriel Mbairobe s’exprimait ainsi à l’ouverture d’un atelier national de concertation et de cadrage en vue de l’accompagnement du processus de mise en place d’une organisation interprofessionnelle dans la filière huile de palme. Avec comme boussole des travaux, étalés sur deux jours, la loi régissant les organisations interprofessionnelles au Cameroun – promulguée par le président de la République le 16 décembre 2021.
Objectif visé, que la filière huile de palme s’organise, se régule en matière de compétitivité et de concurrence notamment, pour contribuer de manière plus dynamique à l’économie nationale. « L’huile de palme compte parmi les filières stratégiques dont le développement est susceptible de contribuer à l’émergence du Cameroun à l’horizon 2035 », a indiqué le Minader, avant de souligner que de « nombreux enjeux » sous-tendaient ce développement, au Cameroun, en zone Cemac et au-delà.
Le défi à terme est donc d’accroître la production nationale. Une meilleure structuration des producteurs et autres acteurs de la filière contribuerait substantiellement à l’atteinte de ce but. Les retombées seraient évidemment béné...

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