« Kuvah » : sirène en eau trouble

En sélection officielle à la dernière édition des Ecrans Noirs, le film réalisé par Max Ngassa vise à sensibiliser les jeunes sur les méfaits de la vie facile.

La « fée » du cinéma camerounais, Syndy Emade est de retour aux affaires avec sa maison de production Blue Rain Entertainment. Après les comédies romantiques « A Man For The Weekend » et « Broken », l’actrice et productrice a embarqué les cinéphiles vers un autre univers pour son quatrième long métrage. Cette fois, parée de coquillages, corail, crochet et sequins, la cinéaste a jeté son dévolu sur le royaume des eaux à travers son film « Kuvah ».  Sorti en grande pompe le 30 avril dernier au Saint John’s Plaza à Douala, le long métrage raconte l’histoire de Kuvah. Une divinité des eaux aux extraordinaires pouvoirs à la recherche d’un être humain pour copuler et briser le sort qui lui a jeté. Un scénario digne d’un film fantastique qui nous rappelle de nombreux films et séries à succès à l’instar de « La petite sirène » réalisé par Rob Marshall avec Halle Bailey en tête d’affiche.  
Selon la productrice, le but est de sensibiliser les jeunes à ne pas pactiser avec les esprits maléfiques pour s'en sortir. « Aujourd’hui, les jeunes préfèrent de plus en plus emprunter le chemin de la facilité au lieu de travailler. Ils manquent aussi de patience, ignorant que les bonnes choses prennent du temps », a souligné Syndy Emade lors de la projection du film à la dernière édition du festival Ecrans noirs.  Tourné l’année dernière dans la ville de Limbé, région du Sud-Ouest, « Kuvah » a retenu l’attention grâce à son casting...

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