Diagnostic des maladies : des innovations en partage

Doté d’un savoir-faire poussé en matière de diagnostic des pathogènes et même de surveillance des variants, le Centre international de référence Chantal Biya pour la recherche sur la prévention et la prise en charge du VIH/sida (CIRCB), veut tirer les laboratoires du pays vers le haut.  Tel est le fil conducteur de l’atelier qui regroupe depuis hier en son siège au quartier Melen à Yaoundé, des techniciens de laboratoires de plusieurs villes du pays. Thème de la rencontre : « Nouvelles techniques de diagnostic et de surveillance des variants des pathogènes émergents : des laboratoires centraux vers le niveau périphérique, apport des technologies RT-Lamp et Nanopore. »
A l’ouverture, le Directeur général, le Pr. Alexis Ndjolo a souligné que le CIRCB a travaillé d’arrache-pied pour le diagnostic du Covid-19 de janvier 2020 à ce jour. Plus de 80 000 tests ont été réalisés et une vingtaine de publications ont été faites sur le sujet. Le centre a également initié des projets de recherche qui ont donné des résultats éloquents. Non sans développer de nouvelles méthodes de diagnostic assez performantes. « Nous avons une grande expérience dans le domaine. Nous voulons la partager avec la communauté nationale, pour qu’en cas de pandémie, les diagnostics se fassent aussi bien dans les laboratoires centraux, que dans ceux des districts et des Centres médicaux d’arrondissement », a expliqué le Pr. Ndjolo.
D’après le Dr. Joseph Fokam, chef service des laboratoires du CIRCB, cet atelier découle de l’expérience du Cameroun en matière de riposte contre le Covid-19. « Le CIRCB qui a mis en place une PCR simplifiée avec les résultats en 30 minutes, pense que cette technique peut déjà être utilisée au niveau périphérique. Si on réussit cette transition des techniques de PCR des laboratoires de réf&ea...