Mise en œuvre du passeport africain et de l’Union douanière : encore des blocages

La faible ratification du protocole sur la libre circulation des personnes est la principale raison évoquée lors d’une session le 9 novembre dernier à New Cairo, en Egypte.


La libre circulation des personnes, élément essentiel dans la promotion du commerce intra-africain peine à être effective. Le sujet était au cœur d’une session tenue le 9 novembre dernier à New Cairo (Egypte), en marge de la Foire commerciale intra-africaine organisée par la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), en collaboration avec la Commission de l’Union africaine et le Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf). 
Les différents échanges tenus à cet effet ont démontré que la ratification du protocole par les Etats membres de l’Union africaine reste faible. Ce qui rend difficile l’utilisation du passeport africain qui devrait permettre aux citoyens africains de circuler librement dans le continent et stimuler les échanges commerciaux. Car, à date, sur les 33 pays qui l’ont déjà signé, seuls quatre l’ont ratifié, sur un minimum de 15 requis pour passer à la mise en œuvre effective de cet outil. Ce faible engouement s’explique par un manque de connaissances et d’appréciation des avantages de la libre circulation des personnes, à une méconnaissance du Protocole, à un manque de volonté politique, et à des problèmes de sécurité et de santé, soutiennent les experts. Pour l’heure, « le plaidoyer est en cours, on a besoin du soutien politique des chefs d’Etat africains », explique le Dr Jean-Denis Gabikini, directeur du développement économique, de l'intégration et du commerce à la Commission de l'Union africaine.  
Relativement à l’Union douanière, le Traité d’Abuja...

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