Systèmes alimentaires : l’Afrique centrale veut se renforcer

Pour la 16e fois, les neuf représentations pays de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et son bureau sous-régional pour l’Afrique centrale se sont réunis dans le cadre de de leur rencontre multidisciplinaire. C’était hier à Yaoundé. L’enjeu des travaux présidés par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), Gabriel Mbaïrobe, en présence du ministre en charge de l’Elevage, Dr Taïga, se résumait à travers le thème central à savoir : « Amélioration des systèmes alimentaires et renforcement de la résilience des populations vulnérables dans l’espace CEEAC ».
Selon le ministre, cette réunion placée sous le parrainage du Premier ministre chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute constitue l’occasion de mettre à profit les différentes expertises techniques qui existent à la FAO, que ce soit à Rome (siège de l’institution), ou au bureau régional Afrique au Ghana pour analyse de l’état actuel des systèmes agroalimentaires de la sous-région.
Dans son allocution, Athman Mravili, coordonnateur sous-régional de la FAO pour l’Afrique centrale, a déploré le fait que les systèmes alimentaires soient des entrelacements complexes et multidimensionnels d’activités, de ressources et d’acteurs qui englobent plusieurs phases dont la production et la consommation qui sont impactés par des facteurs comme les changements structurels. Pourtant « les systèmes alimentaires durables doivent être inclusifs er résilients et les solutions y relatives, déclinées autour des politiques publiques afin de renforcer la résilience des petits agriculteurs », a-t-il déclaré. Un ensemble de choses qui met en lumière la nécessité d’améliorer les systèmes alimentaires et les mécanismes de gouvernance censés favoriser le dévelo...