Commerce intra-africain : on avance à petit pas

Avec une adhésion croissante des pays à l’accord de la Zone libre-échange continentale africaine et un niveau d’échanges qui se situe à 16%, le processus est sur la bonne voie.


La troisième foire commerciale intra-africaine s’est achevée mercredi dernier au Caire, en Egypte, ravivant l’espoir de lendemains meilleurs pour cette initiative dont le but est de booster le commerce entre pays africains. A date, le niveau des échanges commerciaux est de 16%. Et le nombre de pays ayant déposé leurs instruments de ratification de l’accord de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) est de 47, selon le Secrétaire général de la Zlecaf, Wamkele Mene. Un chiffre en progression car en mai 2022, seuls 43 pays avaient déposé lesdits instruments. De même, d’autres pays comme le Benin ont d’ores et déjà engagé des discussions avec le secteur privé, avec pour objectif de rejoindre les autres Etats dans ce projet qui devrait accroître le revenu de l'Afrique de 450 milliards de dollars (plus de 270 000 milliards de F) d'ici 2035 tout en ajoutant 76 milliards de dollars (45,96 milliards de F) au revenu mondial et en sortant 30 millions d'Africains de l'extrême pauvreté.
Les progrès enregistrés portent aussi sur les barrières tarifaires et non tarifaires, obstacles majeurs à l’implémentation efficiente de la Zlecaf. Sur ce point précisément, Wamkele Mene se veut tout aussi optimiste. « Nous réduisons et éliminons les barrières tarifaires progressivement. D'ici 2035, 97 % des biens échangés en Afrique seront totalement exemptés de cette contrainte. Parce que notre objectif est de stimuler le commerce intra-africain », a-t-il déclaré. Cet optimisme est tout aussi partagé par le vice-président du conseil consultatif de la Zlecaf, Jean-Louis Ekra, par ailleurs ancien président de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank). Dans son mot de clôture, il a relev...

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