Industrialisation : ce que femme peut

De nombreux acteurs du secteur de l’industrie ainsi que des responsables du système des Nations unies se sont réunis le 20 novembre dernier à Yaoundé pour commémorer la journée mondiale de l’industrialisation de l’Afrique. Placée sous le thème : « Accélérer l’industrialisation de l’Afrique par l’autonomisation des femmes africaines dans la transformation pour un marché intégré », cette rencontre a été présidée par le ministre par intérim des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt), le Pr. Fuh Calistus Gentry. 
Lors de cette cérémonie, Raymond Tavares, représentant de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi) pour les pays d’Afrique centrale a fait lecture du message du secrétaire général des Nations unies, Antonio Gutteres prononcé à l’occasion de cette journée. « Accroître le nombre de femmes dans le secteur manufacturier est le moyen le plus sûr de maximiser la productivité et de veiller à ce que les bénéfices de la croissance industrielle parviennent aux familles et aux communautés des travailleurs et travailleuses du secteur », a lu Raymond Tavares. Selon lui, l’Afrique ne peut pas accéder au développement de ce secteur sans l’implication des femmes. Le Cameroun est bien placé et fait des efforts en impliquant les femmes à tous les niveaux décisionnels et à tous les niveaux de la chaîne de valeur importante pour le développement industriel. En effet, « le Cameroun est fier de ce que dans son administration et dans la quasi-totalité des secteurs d’activités, les femmes sont bien impliquées dans la prise des décisions...