Corruption : l’arme de la dénonciation

Le président de la Commission nationale anti-corruption a lancé, hier à Ebolowa, un appel à briser le silence, à l’ouverture des cérémonies marquant la Journée internationale de la lutte contre le fléau.

 

Le combat contre la corruption appelle l’implication de tous et de chacun. C’est fort de cette certitude que la Commission nationale anti-corruption (Conac) vient de lancer un appel à tous les Camerounais, leur demandant de briser désormais le silence et de dénoncer tout acte de corruption aux instances mises en place à cet effet, afin d’accompagner le président de la République dans sa volonté de tordre le cou à ce fléau social. Cette exhortation a été faite hier, à Ebolowa, au cours de la cérémonie d’ouverture de quatre jours de manifestations liées la Journée internationale de lutte contre la corruption. Le thème de l’évènement, dont les festivités connaîtront leur apothéose demain 9 décembre est : « 20 ans de la Convention des Nations Unies contre la corruption : unissons le monde contre la corruption ».
En ouvrant les travaux, le gouverneur Félix Nguele Nguele a demandé à l’ensemble des participants, venus des dix régions du Cameroun d’intégrer combien les ravages de la corruption et des crimes connexes aggravent la pauvreté et peuvent conduire à la déstabilisation des institutions démocratiques. Ce à quoi le président de la Conac, Rév Dr Dieudonné Massi Gams, va renchérir en demandant aux présidents des cellules de lutte contre la corruption des ministères, les entreprises publiques et parapubliques, ainsi que celles des collectivités territoriales décentralisées ainsi rassemblés, d’être désormais les acteurs véritables de la construction enclenchée d’une culture de l’intégrité au sein de leurs structures. Voilà pourquoi, pour l’édition 2023 de la Journée internationale de lutte contre la corruption, la Conac a adopté comme t...

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