Inscription aux patrimoines mondiaux de l’Unesco : ce qu’on y gagne

Le Cameroun à travers le Nguon vient d’entrer dans la liste du patrimoine immatériel. Une reconnaissance de prestige dont découlent de nombreux avantages et implications.

 

Historique ! Le Nguon, patrimoine culturel camerounais figure désormais dans la prestigieuse liste de l’Organisation des Nations unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO). Cet élément de rituels de gouvernance et expressions associées dans la communauté Bamoun, est le tout premier bien du pays à avoir fait son entrée le 6 décembre dernier sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité. C’était dans le cadre des travaux de la 18e session du Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’humanité à laquelle prenaient part le ministre des Arts et de la Culture, Bidoung Mkpatt et Sa Majesté Mouhammad-Nabil Mforifoum Mbombo Njoya, roi des Bamoun. Evénement tenu du 4 au 9 décembre dernier à Kasane au Botswana.
Un dénouement heureux qui vaut tout son pesant d’or grâce aux efforts et à la détermination du gouvernement camerounais et de la communauté détentrice de l’élément. En effet, la procédure de candidature et d’inscription du Nguon n’a pas été un long fleuve tranquille. Un travail exhaustif et de longue patience a mobilisé des experts internationaux, nationaux, locaux, ainsi que la communauté Bamoun. Cette reconnaissance internationale de l’institution onusienne contribue à réduire l’écart de représentativité du patrimoine culturel africain sur les listes de l’Unesco. D’après le Minac, c’est le cinquième élément culturel inscrit dans la zone économique CEEAC et le troisième de la zone CEMAC.
L’inscription du Nguon en tant qu’élément national du patrimoine culturel immatériel, matérialise ainsi  la dimension du label et d’une reconnaissance de prestige qui constituent les sup...

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