Centre de formation aux métiers de Bandjoun : cap sur l’apprentissage

L’ouvrage financé à hauteur de 700 millions de F dans le cadre du projet C2D devrait être opérationnel pour la rentrée professionnelle d’octobre 2024.

 

Un boukarou à toit conique accueille le visiteur du Centre de formation aux métiers (CFM) de Bandjoun, dans le département du Koung-Khi, région de l’Ouest. C’est de ce point de rassemblement que part l’aventure de transformation et de conservation de produits animaux et végétaux, couplée à celle de la fabrication d’outils agricoles. Le CFM dont la réception technique a eu lieu en mars 2022 tient sur 2000 m². Il est une mosaïque d’ateliers, de salles de cours et de chambres froides. A son entrée est prévu un showroom, une salle d’exposition-vente des productions des apprenants de la structure. Bien que rendu à 100% de taux d’exécution, le CFM de Bandjoun n’ouvrira ses portes qu’en octobre 2024, pour la prochaine rentrée professionnelle, d’après le calendrier de mise en œuvre du projet. Le temps d’équiper le centre en matériel didactique et matériel lourd. En effet, le marché d’équipement du CFM de Bandjoun, piloté par le ministère des Marchés publics pour un montant de 350 millions de F, a connu quelques retards d’attribution. A deux reprises, les offres de soumissionnaires n’ont pas répondu aux attentes.
Toutefois, « la procédure est passée en gré à gré et nous avons trois mois pour l’avis de non objection. En juin 2024, le centre devrait être entièrement équipé », informe Tiny Magloire Fouateu Fouateu, chargé de la communication, du partenariat et des relations publiques du programme C2D Formation professionnelle. Ces fournitures comprennent des équipements de protection individuelle pour les formateurs et apprenants (blouses, casques, lunettes…), du matériel de moyenne portée (tables-bancs, logiciels, ordinateurs), de même que du matériel lourd (équipements de transformation, conservation, maintenance et de fabrication mécanique agricole). C’est que, la formation, qu’elle soit initiale, continue ou en alternance, s’appuiera à 70 et 80% sur le volet pratique, et entre 20 et 30% sur la théorie. Au sortir, il est attendu des apprenants, la mise sur le marché de produits animaux et végétaux transformés (charcuterie, fruits séchés, jus de fruits) et du petit matériel agricole alimenté par des sources d’énergie renouvelable (éolienne, solaire, etc.). « La maman qui commercialise ses tonnes de tapioca peut apporter sa cargaison ici. Les plateaux tech...

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