Infrastructures routières : des travaux lancés à l’Extrême-Nord

La construction de la route Bogo-Pouss, les travaux sur la route Mora-Dabanga-Kousseri et la mise en service du pont sur le Mayo Limani ont meublé le séjour du ministre Nganou Djoumessi du 21 au 23 décembre 2023 dans cette région.


C’est au pas de course qu’Emmanuel Nganou Djoumessi, ministre des Travaux publics (Mintp) a sillonné la région de l’Extrême-Nord durant son séjour du 21 au 23 décembre 2023.

 

Sur la route Bogo-Pouss
Long de 63,16 km, cet axe routier dessert deux départements au Cameroun (le Diamaré et le Mayo-Danay) et les localités du Tchad voisin tous deux séparés par le fleuve Logone. Cet axe est stratégique dans le cadre de la production agricole, piscicole et l’évacuation du bétail, la zone étant un grand bassin de production. Dans le cadre de sa réhabilitation, le chantier est divisé en deux lots. Le premier, Bogo-Guirvidig, long de 32,86 km avec en sus 11,2 km de voiries urbaines de Maroua III et Bogo, est confié à l’entreprise CGCOC Group pour une enveloppe de 28,6 milliards de F.

Pour le deuxième lot, Guirvidig-Pouss, long de 30,86 km et 4km de voiries urbaines de Maga et Guirvidig sera construit par l’entreprise Xinjiang communication construction group Co Ltd. Ce chantier bénéficie du financement de la Banque africaine de développement avec l’apport du Cameroun. Les prestataires,déjà installés sur le terrain, ont un délai de 24 mois pour rendre leur copie, « surtout que les partenaires financiers ont déjà joué leur rôle », a précisé Ibrahim Talba Malla, ministre des Marchés publics.

 

L’escale de Limani
Ici le point d’orgue de la visite est la coupure du ruban symbolisant la mise en service du pont sur le Mayo Limani. Long de 124 m, il relie les villes camerounaises de Limani et Amchidé et la ville commerciale nigériane de Banki. Les travaux de ce chantier réalisés avant la date contractuelle se sont déroulés dans un contexte sécuritaire assez complexe marqué par la menace du groupe terroriste Boko Haram. Et pour y arriver, il a fallu un lourd déploiement du Génie militaire, du bataillon d’intervention rapide aux cotés de l’entreprise Comar, adjudicataire dudit marché qui a coûté 1,3 milliard de F.

Cet ouvrage de franchissement qui joue un rôle économique s’était partiellement effondré en août 2015 suite à des pluies diluviennes qui ont rongé les poutres de soutènement. A la faveur d’une relative accalmie et du retour des populations dans les villages frontaliers situés de part et d’autre de cet ouvrage, sa réhabilitation et son inauguration arrivent ainsi comme une bouffée d’oxygène pour les nombreux opérateurs économiques qui empruntent ce corridor.

 

Le cas Mora-Dabanga-Kousseri
Pour toucher du doigt la réalité de terrain, le ministre, Emmanuel Nganou Djoumessi, s’est fait le devoir de parcourir un bon tronçon de ce trajet. A l’arr&ecir...

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