« Nous tenons compte de l’environnement des affaires »

Pr. Begni Bagagna, chef de division des Affaires académiques, de la scolarité et de la recherche, Fsjp-UDo.

Les formations professionnalisantes de la Fsjp viennent répondre à quels besoins ?
Déjà, Douala est une cité économique. Nous devons donc appréhender l’environnement des affaires de la ville. Nous couvrons ainsi des secteurs importants : public, privé, transports, télécommunications, banques, assurances, fiscalité, etc. Et nous tenons compte aussi des progrès démocratiques en intégrant un certain nombre de formations liées à la décentralisation. Nous avons les régions qui sont entrées en fonctionnement, nous avons les communes d’arrondissement, des communautés urbaines. Il faut former de la main-d’œuvre, des agents capables de porter ces secteurs. De plus, nous avons des travailleurs du public et du privé qui ont besoin de se perfectionner et d’améliorer leur profil académique. Les attentes des opérateurs économiques ont aussi été prises en compte.


Justement, comment impliquez-vous les milieux socio-professionnels ?
Nous avons des plateformes de discussions et d’échanges. Les professionnels y interviennent notamment pour la définition des curricula de chaque formation, parce qu’ils sont acteurs du métier. Donc, on les intègre à la confection des contenus et ils interviennent aussi en aval dans la dispensation des enseignements pratiques. Au-delà de ces plateformes, nous avons des conventions. Il y en a une en voie de signature avec l’ordre des notaires. Il y a une convention déjà signée avec le Conseil national des chargeurs du Cameroun (Cncc) qui a même abrité pendant longtemps le Master en transport et procédures de dédouanement, permettant donc à nos étudiants de se frotter directement à la réalité du terrain. Nous avons des passerelles entre l’université et ces milieux en termes de ...

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