Violences en milieu scolaire : la mise en garde du ministre

À la suite d’un acte de délinquance enregistré lundi dernier au lycée technique professionnel bilingue de Nsam, Nalova Lyonga s’est entretenue hier avec les élèves de cet établissement à l’effet de leur rappeler les dispositions du règlement intérieur et

Le ministre des Enseignements secondaires, le Pr. Nalova Lyonga ne pouvait pas attendre un jour de plus avant de s’adresser aux élèves du lycée technique professionnel bilingue de Nsam. Un grave incident survenu lundi dans cet établissement nouvellement construit et inauguré le 12 décembre dernier par le Premier ministre, chef du gouvernement, imposait cette descente. Comme le relate le chef de la division des Affaires juridiques du Minesec, Léopold Njomnang Tchatchouang, dans la journée de lundi, « un enfant a été agressé par son camarade et il a reçu un coup de tournevis au-dessus de son œil droit qui a également été poché. Il s’en est suivi une scène tout aussi rocambolesque. L’un de ses camarades est allé chercher un conducteur de brouette au marché d’à côté, qui est arrivé avec une arme fabriquée à l’aide d’une chaîne de bicyclette montée sur un manche en bois ». Bien que la situation ait été maîtrisée, le Pr.  Nalova Lyonga a pensé, qu’il était temps de réveiller les dispositions retenues lors du colloque international sur les violences en milieu scolaire organisé en début d’année 2023. 
C’est ainsi que les élèves ont été entretenus par plusieurs responsables du Minesec et même par les forces de l’ordre sur les dispositions du règlement intérieur et du Code pénal. Notamment sur les questions disciplinaires, relatives au retard, au bavardage, aux jets de pierres, aux devoirs non faits. « Mais à partir du moment où on sort de ce canevas pour entrer dans celui de la violence quelle que soit sa forme, notamment l’utilisation de la force pour blesser, violer, harceler, ou consommer la drogue, cela quitte le champ du conseil de discipline pour entrer dans le champ pénal », a relevé Léopold Njomnang Tchatchouang. Sur ce plan, il a été clairement dit aux élèves qu’ils sont responsables des actes qu’ils peuvent poser. Car l’usage de la violence ...

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