Eau, énergie, travaux publics : le Cameroun que Londres attend

Dans le sillage de la tenue du Sommet sur l'investissent entre le Royaume-Uni et les pays africains, l’envoyé spécial dudit forum prévu en avril prochain, le Dr Alastair McPhail qu’accompagnait le Haut-commissaire de Grande-Bretagne au Cameroun, Barry Lowen, a rencontré tour à tour hier deux membres du gouvernement. A savoir, le ministre de l’Eau et de l’Energie (Minee), Gaston Eloundou Essomba et le ministre des Travaux publics (Mintp), Emmanuel Nganou Djoumessi. Un sujet commun au cœur de ces audiences : la participation du pays au Somme de Londres. 
Avec le Minee, il a été question des projets énergétiques. « Nous voulons voir les différentes perspectives de collaboration dans le cadre du sommet », a-t-il déclaré. En effet, en matière d'énergies renouvelables, le Cameroun a du potentiel à revendre. Malheureusement, cet atout qui permettrait de juguler l'insuffisance en énergie électrique est encore faiblement exploitée. Pourtant, selon le Dr McPhail, diversifier les sources d'énergie aidera à renforcer l'offre locale. « Nous avons surtout discuté des énergies renouvelables qui sont très importantes. Il s’agit pour nous de voir les projets communs entre nous et de potentiels partenaires camerounais. L'envoyé spécial britannique a justement exploré des éventuelles pistes de collaboration avec le pays. Face à la presse, il a déclaré : « Il y a beaucoup de potentiel ici et nos entreprises sont prêtes à investir. J'ai eu des réunions très productives avec diverses autorités et je suis sûr qu'il y aura des accords très intéressants ». Une aubaine selon le Minee qui a rappelé les objectifs du Cameroun à l'horizon 2030, relativement à la Snd30, notamment la production de 5000 MW. Et selon lui, « le pays a besoin de partenaires au développement p...