Bousculade au Lycée bilingue d’Etoug-Ebe : une centaine d’élèves blessés

L’incident survenu hier dans cet établissement scolaire de Yaoundé, après la cérémonie de levée des couleurs, a créé un vent de panique.

Scène de panique hier à Etoug-Ebe. Alors que les élèves du lycée bilingue s’apprêtent à démarrer leur semaine de cours, une bousculade devant le portail vient changer la journée. Tout va aller vite, après la cérémonie de levée des couleurs. « Comme chaque lundi, il y a exécution de l’hymne national. Il était donc normal que pendant cette exécution, on ferme le portail. Après l’exécution de l’hymne, beaucoup d’élèves voulaient entrer au même moment et ont bousculé ceux qui étaient devant, d’où la panique », explique Emmanuel Mariel Djikdent, préfet du Mfoundi, descendu sur les lieux dès l’alerte. Après la cérémonie, le portillon est ouvert pour faire entrer les retardataires dans l’ordre. Des impatients choisissent de bousculer pour passer par le portail principal. Et le drame se produit. Selon des témoins, avec la pression, certains élèves tombent. Les uns se marchent sur les autres, dans le but d’accéder au lycée. Les uns se battent à sortir leurs camarades, déjà couchés à même le sol. Les autres peinent à en sortir. Arrivé dans l’établissement pour s’enquérir de la situation, le préfet dresse un premier bilan provisoire de 21 blessés. Deux heures plus tard, il s’alourdit. Dans une publication postée sur X (Twitter) à 13h38, le ministre de la Santé publique annonce 106 blessés accueillis dans les formations sanitaires pour une prise en charge gratuite.
Informés de la situation, de nombreux parents et proches en colère, en furie ou désespérés accourent vers l’établissement scolaire, déterminés à récupérer leurs enfants. Muni d’un micro, le préfet entame la sensibilisation pour les contenir, assurant surtout qu’aucun décès n’a été enregistré. Beaucoup se mettent à la recherche des leurs dans les formations sanitaires environnantes. Ainsi, le Centre médical d’arrondissement de Mvog-Betsi a accueilli neuf élèves blessés. « Les enfants reçus ont subi des traumatismes ou des blessures légères et sont dans un état stable. L’urgence est levée pour tous », assure Reine Nwaha, secrétaire générale de ce centre. A l’extérieur, la panique n’est pas totalement redescendue. Surtout pour Janet Nkom, parent d’une élève internée. « J’ai vu ma fille de 14 ans, Mua Fortune ici. Elle a déjà pris une perfusion. L’infirmière m’a dit que ça va mais il faut encore l’observer », dit la mère, les larmes aux yeux. Suzanne Patricia Baana, mère de la petite Lebomo Ngolo, 12 ans, attend aussi plus de nouvelles de sa fille. « J’ai été appelée par un parent qui a secouru ma fille déjà à terre. ...

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