Loi de finances 2024 : les syndicats demandent des amendements

Réunie le 20 janvier dernier à Yaoundé, l’Union générale des travailleurs du Cameroun fait un plaidoyer en vue de la protection du climat social.

Probable augmentation des produits pétroliers et élargissement de l’assiette fiscale. L’année 2024 s’annonce particulièrement difficile pour les employés et les ménages d’après Isaac Bissala, président confédéral de l’Union générale des travailleurs du Cameroun (UGTC). Et pour davantage porter les revendications et doléances des travailleurs auprès de leurs employeurs et du gouvernement, quoi de mieux qu’une mobilisation des délégués du personnel et des présidents de syndicats. Le Conseil confédéral de l’UGTC a réuni, le 20 janvier dernier à Yaoundé, une trentaine de représentants de syndicats autour d’un même idéal : la protection des droits des travailleurs. « La loi de finances 2024 fait problème et nous pensons organiser des activités pour faire en sorte qu’elle ne soit pas appliquée. Ce, même si le ministre des Finances a déjà demandé la suspension de l’application des articles 33 et 34. Il y a aussi l’article 65 bis sur l’indemnité des fins de carrière qui doit être suspendue », a déclaré le président confédéral de l’UGTC. 
Deux notions fondamentales ont été présentées aux participants comme prérequis pour défendre les travailleurs. Notamment : la culture et l’engagement. Pour ce qui est de la culture syndicale, Isaac Bissala a invité les membres de l’UGTC à davantage se cultiver et surtout, à prendre des notes et des références qui vont les aider, le moment venu, à mieux défendre les intérêts des employés. Coupure de journaux, enregistrements des reportages audios et vidéos, collecte des actes administratifs et autres documents, aucun indice n’est à prendre à la légère dans la préparation de ce plaidoyer. Côté engagement syndical, le président confédéral de l’UGTC a proposé aux uns et aux autres d&r...

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