Italie – Afrique : de nouvelles bases

Lors du Sommet qui s’est achevé hier à Rome, la Première ministre italienne, Giorgia Meloni, a révélé les contours du « Plan Mattei », axé sur les investissements dans le secteur énergétique et la lutte contre l’immigration clandestine.

L’Italie se repositionne en Afrique. Une ambition qui s’articule autour du « Plan Mattei », du nom du fondateur de la compagnie nationale italienne des hydrocarbures. Au XXe siècle, ce dernier préconisait un rapport de coopération avec les pays africains, en les aidant à développer leurs ressources naturelles. C’est ce plan que la Première ministre italienne, Giorgia Meloni, a présenté hier aux chefs d’Etat et de gouvernement présents au Sommet Italie – Afrique tenu les 28 et 29 janvier à l’hémicycle du Sénat à Rome. Des travaux placés sous le thème : « Un pont pour une croissance commune » et auxquels le Cameroun était représenté par l’ambassadeur Sébastien Foumane. Soucieux d’éviter les erreurs commises par d’autres puissances sur le continent africain, le gouvernement de Meloni dit promouvoir une coopération d’égal à égal des deux côtés de la Méditerranée. Le « plan Mattei » prévoit ainsi un vaste programme d’investissements et de partenariats dans le secteur de l’énergie avec les pays africains. 
Ce qui va permettre de sécuriser l’approvisionnement de l’Union européenne en produits énergétiques. Dans le même temps, il est question de s’attaquer aux causes de l’immigration clandestine. Rome espère en effet persuader les pays d’origine de signer des accords de réadmission pour les migrants déboutés en contrepartie de ces investissements. Sur le terrain, malgré les engagements de Giorgia Meloni visant à stopper les bateaux en provenance du continent africain, les débarquements illégaux e...

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